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Flock : un navigateur d’un nouveau genre ?

samedi 17 juin 2006

par Jean-Francois Gautier
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La ßeta 1.0 (v0.7) du navigateur Flock vient de sortir. Basé sur le moteur de Firefox, Flock n’en apporte pas moins son lot de nouveautés, pour le moins originales. J’ai voulu à travers cet article partager mon enthousiasme sur cet open source.

Le téléchargement de la v0.7 de ce logiciel ramène sur son disque une image disque de près de 20Mo, permettant une installation par simple glisser-déposer.

L’utilisation du moteur de rendu Gecko (Mozilla, Firefox) est un gage de respect des standards du net, mais également de la bonne compatibilité de la plupart avec les applets AJAX, si chères à Google ; Ceci n’est pas toujours vrai chez Apple, avec un Safari, bien que très performant, qui ne peut rivaliser sur ces points avec Gecko.

À noter qu’il vous faudra posséder une version 10.3.9 minimum de MacosX pour faire tourner cette curiosité.

C’est au premier lancement que l’on va comprendre la différence avec un simple navigateur.

En effet, outre l’importation de ses signets (de Safari, firefox... mais attention, sur un seul niveau de hiérarchie !), un certain nombre de dialogues vous demande des informations sur vos éventuels comptes chez Flickr, le célèbre site de partage de photos, ou encore chez del.icio.us, le site de « bookmarks sociaux ».

Pour un web plus ouvert

C’est ici qu’est l’originalité de Flock.

Partager ses photos
Le partage des photos via Flickr ou PhotoBucket devient à partir de là très aisé.

la barre de navigation dans les photos - 65.4 ko
la barre de navigation dans les photos

Vous pouvez ainsi voir ci-dessus la navigation au sein de Flickr sur le Tag « Mac ».

Bloguer plus facilement
Comme je l’ai dit plus haut, le dialogue de paramétrage demande un certain nombre d’informations au premier lancement. Ainsi, il demande également si l’on possède un blog. Après avoir renseigné ses informations, on sera en mesure de poster à la volée une page sur son blog (de nombreux formats sont supportés), via une fenêtre de rédaction qui peut intégrer automatiquement une sélection dans une page donnée, ou encore une photo. J’ai testé avec succès cette fonction.

Lecteur de News
Bien que fonctionnant sur le moteur de Firefox, la gestion des flux RSS a été repensée. Plus proche de celle de Safari, l’interface affiche dans une barre latérale la liste de ses flux RSS, avec le nombre de news non lues. Sans aller jusqu’à l’ergonomie d’un logiciel dédié (tel que NetNewsWire), Flock n’en reste pas moins bien supérieur à Safari dans ce domaine.

Ouverture
En adoptant le moteur Firefox, la plupart des extensions pour ce dernier sont d’emblée compatibles. Ainsi, j’ai pu retrouver mon indispensable « Web Developper Extension ».

Partager ses signet
Flock intègre nativement un accès en lecture ET écriture sur son compte del.icio.us. Ce mode de partage des bookmarks est une formidable réponse au mode « mercantile » d’apple qui réclame 99$ pour bénéficier de la synchronisation, entre autre, de ses favoris.

Inquisitor gratuit
Certains d’entre vous connaissent peut-être l’excellente extension pour Safari qu’est Inquisitor. Cette extension permet, lorsqu’on tape dans la case de recherche sur Google intégrée au navigateur d’Apple, de prédire (à la manière de Spotlight) les résultats de sa recherche. de plus, elle otera le doute, pour certains, d’une mauvaise orthographe sur l’objet de sa recherche. Seul défaut de ceci : l’extension est payante ! Flock intègre cette fonctionnalité nativement.

Conclusion

Finalement, ce petit logiciel, bien que perfectible sur certains points, représente vraiment une nouvelle approche de la navigation sur le net. De plus, son nom évoque certains nectars ( à essayer avec du Sauternes - divin - ) qui, j’en suis sûr, ne sont pas étrangers à certains, sur la liste :-)
en attendant sa finalisation, il vaut vraiment la peine d’être essayé !

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