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Google Pages disponible...

samedi 25 février 2006

par Jean-Francois Gautier
logo ARTICLE 12

Bonne nouvelle pour ceux qui désirent construire leur propre page web sans pour autant connaître le code HTML, qui n’ont pas d’hébergeur ou qui veulent tout simplement gagner du temps : Google Pages est disponible . Petite explication...

Indispensable : avoir un compte chez Google !

En effet, pour accéder à l’interface de création de pages chez Google, il vous faudra un compte Google (ou compte Gmail, c’est pareil). Ce compte vous permet d’accéder au webmail de Gmail (mais le protocole POP est également utilisable, et donc votre courrier récupérable par votre courrieleur préféré) et de bénéficier d’un espace de 2 Go, que l’on peut même utiliser, de manière non officielle, comme espace de stockage, via l’excellent GDisk de Jean-Matthieu Schaffhauser.

Ce compte vous permettra également d’accéder à Google Analytics, grâce auquel on peut suivre en détail le trafic de son site web.

Problème, les comptes Gmail ne s’obtiennent que sur invitation.
Vous n’avez pas de compte Google ? Pas de panique ! Chaque titulaire d’un compte peut distribuer 99 invitations. Vous pouvez m’écrire en privé : je vous en donnerai une volontiers, dans la limite de ce qu’il me reste (étrangement, après en avoir donné une dizaine, il m’en reste à nouveau 99...).

Safari n’est pas compatible !

Et oui ! Une fois de plus, Google nous met un peu sur la touche : les services tels que Google Analytics ou Google Pages ne sont pas compatibles avec Safari. Si l’on tente une connexion avec lui, on est gratifié du message suivant :

La solution : utiliser Firefox.

Ensuite, vous accédez à la page d’édition de votre page d’accueil : une interface intuitive écrite en AJAX, avec la possibilité d’utiliser des thèmes prédéfinis mais, de plus, d’éditer directement le code html (pour ceux qui le connaissent).

Un système de blocage concurrentiel évite de travailler à plusieurs simultanément sur la même page :

Donc, une possibilité intéressante, tout en sachant que Google, qui est en train de devenir le Microsoft du net, peut ne pas être tout à fait net (jeu de mots) : la société a en effet été récemment mise en cause pour sa collaboration avec le pouvoir chinois dans le contrôle des résultats de recherche sur des mots « subversifs ».
De plus, des rumeurs sur leur collaboration avec les agences sécuritaires du pouvoir américains (toujours par rapport à l’éternel prétexte : le terrorisme), peut nous amener quelques doutes quant à sa candeur.


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